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Son bestiaire desquamé, avec sa cohorte de lièvres écorchés, de cochons pantelants, de chiens égarés, noyés dans la vie chaude de la couleur, ses paysages marins voilés sinon ourlés de brouillards solaires, ses futaies resserrées de guingois, ses clairières crayeuses ou encore ses vantaux à peine balisés par quelques signes voyageurs, voire un tapis herbeux, donnent à voir et à penser le contenu de son credo. Un credo souvent fondé sur la récurrence contigüe des images, ainsi de ses kaléidoscopes, de ses diptyques ou triptyques, qui ne recherchent pas la séduction, ni à véhiculer un message, mais revendiquent leur attachement à la force du sentiment pictural et à ce qu’il transmet.

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Gérard Xuriguera